Tu as porté ton projet sur tes épaules, même quand c’était lourd, même quand personne ne voyait encore la forme finale. Tu as prouvé ta solidité, ton endurance, ta capacité à encaisser et à tenir.
Et pourtant… Une part de toi se sent prisonnière de ton projet. Pas dans ton planning. Pas dans ta stratégie. Mais dans ta manière d’être.
C’est cette façon de tout garder dans ta main. De vérifier dix fois. De réécrire ce qui est déjà bon. De surveiller ce qui, au fond, ne dépend plus de toi. Et tu le sais : ça ne t’élève pas. Ça t’épuise. Tu as confondu tenir avec avancer.
Ce que tu appelles “rester maître de ton business” est peut-être devenu la prison qui l’étouffe.
On croit que plus on contrôle, plus on sécurise.
Voici le plan :
- Ton besoin de contrôle étouffe peut-être ton business.
- Pourquoi c’est difficile : la mécanique identitaire du contrôle.
- Protocole LACHER : 6 leviers pour libérer ton pouvoir.
Ce que tu appelles “rester maître de ton business” est peut-être devenu la prison qui l’étouffe
On croit que plus on contrôle, plus on sécurise. Sauf que, plus tu t’accroches à chaque détail, plus tu réduis ta capacité à voir loin.
Le vrai piège, c’est que ton cerveau te vend ça comme de la responsabilité. Il t’explique que c’est normal, que c’est du professionnalisme, que “si tu ne le fais pas, personne ne le fera aussi bien”.
Mais la vérité, c’est que quand tu actives le mode HVC (hyper-vigilance chronique.), tu choisis inconsciemment la mauvaise stratégie. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, on va parler du : “lâcher-prise”.
Quand on parle de lâcher-prise, on entend très souvent le fait de ne pas trop s’en soucier, de se détacher un peu du travail, des charges émotionnelles qui nous fatiguent. Et c’est en partie Vrai.
Mais ce à quoi je fais référence ici, c’est un acte stratégique : il libère de l’espace mental pour que tes meilleures ressources, intuition, clairvoyance, audace, puissent se déployer.
Regarde cet extrait : il montre comment quitter le « plus tard » rend l’action plus juste, ici et maintenant. On cesse de forcer là où on n’a pas de prise, on recentre l’effort sur ses vrais leviers.
1- Lâcher prise ne veut pas dire « laisser tomber » ou se contenter du minimum, on est d’accord.
C’est un positionnement intérieur : tu retires ton énergie de ce que tu ne peux pas influencer directement, pour la concentrer sur les leviers qui comptent vraiment.
Cela signifie :
- Accepter que l’incertitude est inhérente à l’entrepreneuriat.
- Renoncer au fantasme de tout prévoir.
- Canaliser ton attention vers ce qui te rapproche de ta vision, pas vers ce qui nourrit tes peurs.
2- Ce n’est pas non plus se détendre au hasard.
C’est imposer une détente ciblée sur les zones qui te verrouillent afin de libérer l’exécution.
3- Ce n’est pas “laisser faire le destin”.
C’est choisir où tu veux rester ferme (standards, cap, décisions) et où tu acceptes l’imprévu (timing, réactions externes).
Pourquoi c’est si difficile : la mécanique identitaire derrière ton besoin de contrôle ?
Pendant des années, tu t’es peut-être prouvé que tu pouvais réussir en tenant tout. Tu as construit l’image de celui qui assure, qui vérifie, qui ne laisse rien passer. Et une partie de toi croit que relâcher cette posture, c’est :
- Prendre un risque inutile.
- Perdre en crédibilité.
- Montrer une forme de faiblesse.
En réalité, cette posture protège surtout ton ancienne version, celle qui devait tout porter pour que ça tienne.
Ce que tu retiens, ce n’est pas seulement un projet ou une situation. C’est une image de toi. Cette image dit : “Je suis celui qui sait. Celui qui tient. Celui qui ne laisse rien passer.”
Le problème ? Plus ta Vision est grande, plus elle t’amène dans des zones où tu n’as pas toutes les cartes.
Lâcher prise, c’est reconnaître que pour atteindre cette hauteur, tu devras traverser des ponts qui n’existent pas encore au moment où tu avances.
Cela implique :
- La confiance dans ton processus ; même quand le résultat n’est pas encore visible.
- La capacité à tolérer la liminalité ; cet entre-deux où tu n’es plus dans l’ancien et pas encore dans le nouveau.
- Le courage de t’exposer ; en sachant que la clarté viendra en chemin, pas avant.
Plus ta Vision s’élève, plus cette image devient trop étroite pour la version de toi qui dois la porter. Mais ton système nerveux est programmé pour préserver cette image coûte que coûte. C’est ce qu’on appelle la loyauté identitaire :
- Loyauté à ta réputation actuelle (“on sait que tu es fiable, méticuleux, constant”)
- Loyauté à tes anciens réflexes (“je réussis parce que je tiens tout”).
- Loyauté à ton clan d’origine (“on ne prend pas de risques inutiles, on contrôle”).
Chaque fois que tu délègues, simplifies ou laisses de la place à l’incertain, une voix interne peut s’élever :
“Et si ça ne marchait pas ?”
“Et si on pensait que tu n’étais plus assez impliqué ?”
“Et si tu perdais le respect acquis ?”
Ces voix ne sont pas rationnelles. Elles protègent l’ancienne version de toi, pas la nouvelle. Lâcher prise, c’est donner de l’espace à ton mental. C’est là que le vrai changement commence.
Ce changement survient quand tu acceptes que ton expansion ne dépend pas d’en faire plus, mais d’affiner ta manière d’utiliser ton énergie.
Be You, The Real You▸ Be Your Real Boss ▸ Be Your Own Limits
Ta prochaine expansion ne dépend pas d’ajouter encore, mais d’affiner l’usage de ton énergie. Tu orientes ton attention vers ce que tu veux faire grandir, pas ce que tu veux verrouiller. Chaque tension libérée à l’intérieur te rend plus clair à l’extérieur ; c’est ainsi que ta posture se transforme avant même tes résultats.
C’est typiquement ce qu’on entraîne avec les membres PLAYER dans Le Yann’s Club.
Écoute ça si tu hésites encore à devenir membre PLAYER.
