85% de tes décisions sont influencées par la peur de l’échec
Neuf réussites sur dix et ton cerveau s'arrange pour se souvenir du seul échec. Tu peux arranger cela.
Alors, tu postes un contenu sur les réseaux sociaux qui fait une centaine de likes, des commentaires qui te félicitent pour ton expertise. Mais voilà, il y a ce commentaire. Un seul. C’est normal sur les réseaux, personne ne fait l’unanimité. Tu as déjà lu ce type de commentaire plusieurs fois : "Franchement, je ne vois pas pourquoi les gens te suivent."
Une personne sur des dizaines d’autres qui apprécient ce que tu fais. Et pourtant, tu y penses toute la journée, tu remets en question tout ton positionnement. Est-ce que ce que je propose est vraiment à la hauteur ? Tu cherches à savoir si d’autres pensent pareil. Ce doute s’installe, malgré toi. Ton cerveau amplifie cette critique isolée, oubliant tous les retours positifs, toutes les validations que tu as reçues.
Toi aussi, même si tu réussis 9 choses sur 10, c’est toujours cet échec qui te hante ? C’est le biais de négativité. Ce mécanisme fait que ton cerveau accorde plus d’importance aux événements négatifs qu’aux positifs.
Ton cerveau te pousse à voir l’échec plus grand qu’il ne l’est.
Pourquoi est-ce un problème ? Chaque fois que tu te concentres sur cet échec, tu oublies tes réussites. Concrètement, ton amygdale, cette petite partie de ton cerveau qui gère la peur, se déclenche dès que tu échoues, comme si ta vie était en danger. Mais dans le monde de l’entrepreneuriat, ça te coûte cher.
Et voilà ce qui se passe :
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Tu hésites à prendre des risques.
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Tu passes des heures à ressasser un projet raté au lieu de te concentrer sur ce qui fonctionne.
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Tu n’oses plus tenter quelque chose de nouveau, alors que c’est la clé pour faire grandir ton business.
Résultat ? Tu te retrouves paralysé, à stagner. Pourtant, cet échec ne représente qu’une fraction de ton parcours.
L’impact du biais de négativité sur ta performance
Tu as déjà entendu des business(wo)men dire que "l'échec fait partie du jeu" ? Ils ont raison. Mais tant que tu laisses ton cerveau sur-réagir à chaque petite erreur, tu freines ta propre progression. Chaque échec prend une place disproportionnée dans ton esprit, et cela mine ton estime de toi, bloque ta créativité, et t’empêche de voir les opportunités qui sont juste devant toi.
Le biais de négativité, c’est un peu comme un miroir déformant dans une fête foraine. Lorsque tu te regardes dedans, ton reflet est exagéré, tordu, et loin de la réalité. Ce miroir te fait croire que ce qui est petit devient immense. Ce miroir, c'est ton cerveau quand il est influencé par le biais de négativité. Il te pousse à exagérer l’importance de tes erreurs et de tes échecs. Tout comme tu sais à quoi tu ressembles, tu connais tes valeurs au-delà de la négativité que tu as vécu, lu ou entendu. Et ce miroir en particulier te pousse à exagérer l’importance de tes erreurs, déformant ainsi la perception de tes propres performances.