5 principes neuroscientifiques pour prendre le dessus sur tes émotions

Considère ton cerveau comme un ordinateur. Avec les bons programmes, tout fonctionne parfaitement. Les émotions représentent des fichiers, ni mauvais ni bons en elles-mêmes, mais elles influencent le fonctionnement du programme. Parfois, bien utilisées, elles agissent comme des raccourcis qui améliorent la performance globale. Mais mal gérées, elles sont comme des fichiers corrompus ou des virus.

Ton cerveau est un champion d’adaptation. Dans cette newsletter, je vais te montrer comment avec quelques ajustements stratégiques, grâce aux neurosciences, tu peux littéralement reprogrammer tes réactions émotionnelles.

Au programme :

N°1 – Cerveau en mode survie : désactiver le pilote automatique

L'amygdale, c’est comme un agent de sécurité un peu trop zélé : dès qu'elle sent un risque (réel ou imaginaire), elle déclenche le mode panique. Résultat : boum, réactions impulsives, stress, et parfois des décisions que tu regrettes.

Donc plutôt que de laisser l'amygdale prendre les commandes, tu peux essayer le “Freeze Frame”.

Freeze Frame : une technique qui consiste à laisser ton cerveau le temps de comprendre que cette "menace" n’est pas la fin du monde. La visualisation peut faire le reste : envoie-lui une image hyper positive. Ton cerveau doit passer de mode survie à mode contrôle.

N°2 - Neuroplasticité : des réponses émotionnelles intelligentes

Ton cerveau est un véritable muscle. Tout comme tu peux renforcer tes biceps, tu peux entraîner ton cerveau à réagir différemment face aux émotions fortes. C'est ici qu'entre en jeu la neuroplasticité.

C’est la capacité de ton cerveau à se reprogrammer et créer de nouvelles connexions. Et devine quoi ? Chaque fois que tu choisis de réagir autrement, tu changes littéralement la structure de ton cerveau. Essaie la méthode des 10 secondes.

La prochaine fois que tu sens une émotion intense (stress, colère, frustration), fais une pause de 10 secondes avant de réagir. Ça semble simple, mais ces 10 secondes sont cruciales : elles laissent à ton cortex préfrontal (la zone du cerveau responsable des décisions réfléchies) le temps de reprendre le contrôle.

De quoi te laisser le temps pour ne pas sauter sur la première réaction impulsive. Et petit à petit, ton cerveau va s'adapter, et tu deviendras maître de tes émotions, au lieu de les subir.

N°3 - Activer son cortex préfrontal : ralentir pour mieux réagir

Tu as déjà appris à calmer l’amygdale, cette petite alarme qui te pousse à réagir à chaud. Maintenant, il est temps de laisser ton cortex préfrontal entrer en jeu – lui, c’est le stratège. Plutôt que de se jeter sur la première émotion qui passe, il analyse, réfléchit, et te permet de prendre du recul avant d'agir.

La technique ? Visualise-toi dans 24 heures, après avoir pris une décision posée. Te voilà calme, satisfait de ta réaction, et non plus victime de l’impulsion du moment. Ce simple décalage permet à ton cerveau de mettre en pause l’instinct pour laisser place à une réflexion plus claire. Ton cortex préfrontal est comme un chef d’orchestre, là pour tempérer les excès émotionnels de l’amygdale.

N°4 - Ancrage émotionnel : les émotions connectées à la performance

Cette quatrième étape consiste à te mener en bateau… En utilisant la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), tu as la possibilité de contrôler tes émotions à la source, avant même qu'elles ne t'envahissent. La méthode est simple !

La prochaine fois que tu te sens submergé par le stress, fais ce test : repense à un moment où tu t'es senti invincible. Ça peut être un succès passé, un moment de fierté. Visualise-le, ressens les émotions positives et ancre-les dans ton esprit. Avec de la pratique, ton cerveau va associer ces émotions à tes moments de stress, te permettant de rester calme et confiant dans n’importe quelle situation.

N°5 - Renforcer tes circuits neuronaux positifs

Les bases sont posées. Passons désormais au renforcement durable des circuits positifs de ton cerveau. Le but est de faire de tes réactions positives, une attitude automatique. Pour cela, il te faut pratiquer la gratitude.

Par exemple, noter trois choses pour lesquelles tu es reconnaissant dans une journée. La recherche de l'Université de Californie, Berkeley (2017) a montré que la pratique régulière de la gratitude modifie l'activité cérébrale dans des zones associées aux émotions positives et à la prise de décision sociale.

Les participants qui ont écrit des lettres de gratitude ont vu des effets significatifs sur la manière dont leur cerveau traitait les informations, avec une augmentation de la connectivité neuronale positive jusqu'à trois mois après l'exercice.

À toi les commandes !

La compréhension et la maîtrise des émotions forment un processus ne s'arrête pas. Ton cerveau est prêt à évoluer avec toi. Tes émotions peuvent te servir, et tu viens de découvrir comment. Prends le temps d'appliquer les principes que je t’ai donnés. Tu as les outils en main.

D’ailleurs, comment penses-tu gérer les émotions qui te semblent les plus difficiles à maîtriser au quotidien, maintenant ? Partage-le en commentaires.

À très vite,

Yann
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